• Voilà mon petit dernier, c'est ce qui me manquait pour mes recherches.

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    Un livre sur les insectes, je le trouve bien . Certain(e)s me demandent comment je fais pour connaître tout les noms d'insectes, oiseaux ou papillons. Tout simplement je fais des recherches dans mes livres ou sur internet. Après on se rappelle des noms.

    Il faut bien faire travailler sa mémoire!!!

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    Il s'agit du livre "Insectes d'Europe" dans la collection

    "Poche nature" 

    Bonne journée et gros bisous


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  • Mon amie Pascale de la région Lyonnaise écrit un roman donc la toile de fond est Rieutort de Randon et ses environs. Une surprise pour moi lors de son passage sur mon blog et nous avons sympathisé. A titre indicatif, elle a vécu dans ma commune et connait bien la région.

    Je lui ai proposé de mettre les quelques extraits qu'elle m'a envoyé.

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    J’ai quitté une Lozère déserte et rude, pour la retrouver touristique et habitée. Plus ou moins. C’est encore le trou du cul du monde par endroits. Enfin le trou du cul de la France. Ne pas exagérer.

    Je n’ai rien contre ces parcs, ils sont beaux ces petits chevaux. Les bisons de Sainte Eulalie, je les estime aussi. Avec leur auguste regard. Ces grosses masses brunes aux cheveux longs et toutes en muscles. Ils me font penser à certains catcheurs. J’ignore pourquoi. Ce sont des Polonais, pas les catcheurs, et je n’ai rien contre la protection des espèces au contraire.

    Même, je trouve que ce serait pas mal que l’on fasse la même chose avec les humains. Les étrangers ne sont pas accueillis de la même manière quoique je me souvienne que les ours des Pyrénées furent controversés. Cela a valu la mort de plusieurs d’entre eux. Il est curieux de constater comme les hommes ne résolvent leurs problèmes que dans le sang. Souvent.

    Ce qui dérange l’humain, l’humain l’élimine. D’un geste de la main. Ou d’un coup de pelleteuse. D’un coup de fusil.

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    Au bout du chemin, « Le Bouchet », dans le canton de Saint-Amans, il y avait ma maison.

            Souvent, l’hiver, lorsqu’il avait neigé, il était nécessaire de mettre les chaînes à la voiture de mon père pour accéder à la maison. Où bien nous laissions la voiture devant les congères qui bouchaient l’entrée, et faisions les cinq cents mètres restants à pied. C’est peut-être pour cela que ça s’appelait Le Bouchet. Nous habitions une petite maison en pierre de granit et au toit de lauze. Près de la maison un chemin montait en lisière d’un bosquet et dominait une petite vallée, sur la gauche où je regardais les paysans faucher le blé au mois d’aout.

            Parfois, j’empruntais le chemin pour aller à l’école du village, à quelques kilomètres. Pas la route entre Rieutort et Saint Amans, non. J’empruntais le chemin à droite de la maison qui montait dans les bois. C’était plus court. Et ça sentait bon. Pas en hiver. En hiver, la neige empêche toutes les odeurs qu’elle enferme dans ses bulles de glace cristallisée. Elle enferme les odeurs et les bruits.

            Je rejoignais un copain, juste avant de déboucher sur la départementale qui descendait à Rieutort. Le soir, maman venait à ma rencontre sur le chemin. Elle aimait marcher et portait alors ma petite sœur dans un sac à dos. Mon petit frère la suivait en tapant sur tout ce qui bougeait à l’aide d’une baguette de bois ramassée ça où là. Il était toujours en mouvement. Ce qui avait le don d’agacer maman. Mon petit frère Michael avait deux ans de moins que moi, si bien qu’il ne fréquenta l’école de Rieutort que pendant un an. Ma sœur Myriam ne connut l’école qu’une fois à Lyon, où nous partîmes à mes neuf ans. (…)

     

     Le climat est difficile en hiver. On trouve des moins vingt la nuit. Faut le supporter.  Certains fils de cultivateurs et d’éleveurs ont préféré les études à la terre. Une terre qui se désertifie.

            Les filles ne restèrent pas. Elles s’en furent à Mende, ou changèrent de département, laissant les garçons seuls, sans grand espoir de créer une famille à l’instar de leurs parents. On dit fonder, chez nous, comme partout peut-être. Fonder une famille ! C’est con comme expression. Ça fait construction de bâtiment. Ça fait chantier. J’ai toujours préféré créer, engendrer, même concevoir. Mais « fonder » ! N’empêche. Chez nous, il y eut un sacré problème avec les filles.

            Peu à peu, les écoles des tous petits villages du canton ont fermé. Les villages devinrent de plus en plus mornes et ne comptaient qu’une poignée d’habitants vieillissants. 

            Beaucoup ont quitté la Lozère pour s’installer à Paris qu’ils imaginaient un peu comme une terre promise, promettant  travail et occasions de rencontrer l’âme sœur.  Même moi j’ai quitté. Mais moi, je n’ai pas choisi.

            Je suis de Lozère. J’aime mon terroir. J’aime les sous-bois emplis de myrtilles, au mois d’août, que l’on cueille avec un peigne. Pour en faire des confitures et des sorbets. Puis un peu plus tard dans la saison, on trouve des cèpes s’il on est chanceux. Les coins à cèpes sont sauvagement gardés par les connaisseurs. Ils ne les dévoilent pas à n’importe quel touriste. C’est comme ça. J’aime aussi les forêts de bruyère qui descendent jusque sur les talus, dont les violets se déclinent en camaïeux suivant l’avancement de la saison.

            Les coulemelles s’épanouissent dans les clairières et dans les prés à vaches près des bouses. Jeunes, elles ressemblent à une baguette de tambour. Ou une verge. Je caressais leur revêtement pelucheux crème à ocre avant de les ramasser. Je faisais coulisser l’anneau le long de la tige. Le mamelon brun au centre du chapeau me donnait une petite érection après que je l’aie associé à un autre mamelon qui m’était interdit. Je n’avais pas l’âge. Maintenant si. Mais ma verge ne se dresse plus à regarder les champignons. Il était amusant de constater qu’une verge vieillissante se transformât en mamelon rebondi.

            Nous les cuisinions, les coulemelles, avec un peu d’ail et des œufs brouillés. Aujourd’hui encore je les déguste de cette manière simple. J’y ajoute une goutte de vin blanc. C’est divin. Le fondant du champignon mêlé à l’acidité délicate du vin et l’âpreté de l’ail. C’est comme mêler la rancœur à l’extase, l’amertume à la joie.

            Les gens lettrés appellent la coulemelle « lépiote excoriée ». Pour moi c’est une coulemelle. J’aime la simplicité. Sans être simple d’esprit. Aujourd’hui, je sais que je ne suis pas simple d’esprit, bien que je l’eusse longtemps cru à cause de mes difficultés en lecture. 

            Coulemelle rime avec ombrelle. Faire rimer les mots m’emplissait d’une joie incommensurable, bien que je ne sache pas encore bien lire les mots......

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    Bonne lecture et votre avis est le bien venu.

    Bonne journée et gros bisous

     


    25 commentaires
  • Je voudrais remercier tous ceux qui m'ont souhaité mon anniversaire soit par un commentaire, par une carte virtuelle ou par un coup de téléphone et je dirais même pour certain(e)s les trois à la fois.

    Je suis très touchée et merci encore.

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     Vendredi j'ai eu la surprise de recevoir de Marmotte une belle carte et un joli magnet représentant une hermine. Merci Michèle et je peux te dire que j'ai mis le magnet sur la porte de mon frigo, j'adore!!!

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    Dimanche mes enfants m'ont offert ces livres, ils ne pouvaient pas mieux me faire plaisir. 

    Je voudrais vous les faire découvrir car si vous aimez la nature comme moi, ils sont vraiment superbes.

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     Quel est donc cet oiseau? de chez Nathan

    Très beau livre pour identifier les oiseaux avec des photos en couleurs et un texte pour chaque oiseau ainsi qu'une carte du monde pour savoir où on le trouve. Je vous recommande ce livre.

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    Larousse - Nature en poche

    Papillons

    Pour reconnaître les papillons, avec photos ailes ouvertes et fermées, la chenille ainsi que la carte de l'Europe des lieux où on les rencontre.

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    Et puis dans la série "Nature en poche"

    - Fleurs des près et des champs - 

    - Fleurs des montagnes -

    Deux petits livres très pratique que vous pouvez emporter avec vous pour découvrir les fleurs.

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    Me voilà bien équipée pour identifier les oiseaux, les papillons et les fleurs de la nature.

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     Bonne journée et bonne semaine

    Gros bisous à tous

     


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